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Lire c’est vivre Nº1: Maya Bösch

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Lire c’est vivre

Autoportraits de maisons d’édition
Coups de cœur des librairies

En septembre 2021, douze artistes parmi celles et ceux qui font la Genève culturelle ont accepté de lire un texte qui leur est cher, extrait de roman ou d’essai, manifeste politique ou poème. Elles et ils expliquent leur choix et donnent à entendre ces mots qui les accompagnent. Les enregistrements ont été réalisés dans des lieux choisis par les artistes, que ce soit leur salon, leur atelier… ou un cimetière.

Maya Bösch, Metteuse en scène

«Das Lied vom Kindsein» («Le Chant de l’enfance»), de Peter Handke (1986)

Née en 1973 à Zurich, Maya Bösch fonde la Compagnie sturmfrei à Genève en 2000 et explore les écritures contemporaines. Son travail chamboule les conventions pour une expérience poétique et politique inédite. Depuis 2014, la Compagnie a édité une série de publications autour de la création, «on space, on body, on sound & on time». De 2006 à 2012, Maya Bösch dirige le GRÜ/Transthéâtre Genève avec Michèle Pralong et lance des festivals transdisciplinaires (TRANS) et sur la performance (Jeter son corps dans la bataille). Elle intervient régulièrement dans des hautes écoles et universités en Suisse et à l’étranger. Artiste associée à la scène nationale du Manège Maubeuge (2020-2023), elle est cocuratrice du festival pluridisciplinaire iTAK, avec Géraud Didier. Elle est lauréate du Prix suisse de théâtre 2015. Depuis 2000, elle a présenté plus d’une trentaine de spectacles, performances et installations. En septembre 2021, elle monte Manuel d’exil, d’après Velibor Čolić, au Théâtre Saint-Gervais Genève, repris en décembre au Théâtre Vidy-Lausanne.