Transmettre l’amour de la littérature
La Maison Rousseau et Littérature, installée au cœur de la Vieille-Ville de Genève dans la maison natale de Jean-Jacques Rousseau, est une Maison de six étages prête à vous accueillir. Son ambition: participer de ce “laboratoire central” de l’humain qu’est la littérature. Servir les littératures suisses romandes, helvétiques, francophones et du monde entier; les confronter à l’actualité ou aux grandes questions de notre temps, mais aussi à l’œuvre et à la modernité de Rousseau; et réunir en un seul lieu écrivain·e·s, traducteur·ice·s, lecteur·ice·s de tous âges ou origines, élèves, étudiant·e·s, artistes ou penseurs, pour entrer en débat.
Raviver la pensée de Rousseau
Au cœur de la maison, on visitera un Parcours Rousseau renvoyant à quelques grandes questions ou thématiques (l’enfance, le bonheur, la démocratie…) et sollicitant la vue, l’ouïe, les sens et la réflexion des visiteurs. Rousseau y apparaît comme un lanceur d’alertes, dont la pensée paradoxale n’a rien perdu de son pouvoir de provocation.
Promouvoir la littérature d’hier et d’aujourd’hui
Entrelaçant l’héritage à la création contemporaine, passant du livre à Internet, et du roman ou des grands récits du monde à l’essai ou à la poésie, la MRL a pour vocation d’articuler les échanges autour de la littérature sous toutes ses formes et de la faire circuler entre les générations, pour qu’elles s’y confrontent aux grands auteurs du présent et du passé et en débattent, ou s’y exercent à l’écriture.
La littérature, art de la parole et de l’imagination symbolique, nous permet de nous évader, certes, mais aussi de nous penser, de nous représenter à nous-mêmes et de nous inventer. Tout texte modifie le monde. Écrire, donner forme, est faire acte de liberté, et de métamorphose, comme de résistance à la fatalité, au désastre, ou à l’absurde.
La littérature, art de la conscience, est aussi nécessaire à la démocratie qu’à toute pensée politique. Elle peut aider notre mue à se faire. Dire le monde à neuf. Opposer à la simplification, au vide, à l’effacement de la culture, comme à la soumission, à la peur et au désarroi contemporains, sa force de création, ou de subversion.
Elle est ce qui doit nous réveiller. Elle est cette part de l’expérience humaine mise en mots qui échappe au temps, à la mort, et à toutes les frontières; qui fait mémoire et nous invente un futur; et nous contraint à voir dans le présent ce que nous ne voulons pas voir.
La maison
La Maison Rousseau et Littérature, en partenariat avec l’État de Genève, s’est engagée à donner à la littérature, au livre et aux mots une maison: celle de Rousseau, sise au 40 Grand-Rue, à l’emplacement de la maison natale du Citoyen de Genève.
On y trouvera, au rez, un Café et lieu d’accueil des visiteurs, au 1er étage, un Parcours Rousseau entièrement repensé avec l’architecte Tristan Kobler, au 2e étage, une grande salle polyvalente destinée aux débats, lectures, concerts et performances, au 3e étage, une salle plurielle essentiellement vouée aux activités pédagogiques et didactiques, et dans les combles, trois studios pouvant accueillir écrivains ou chercheurs en résidence.
Le café
Le Café littéraire de la Maison accueille les publics et les habitués dans un environnement propice au calme et à la réflexion. En plus d’une sélection de livres romands et suisses, d’œuvres de Rousseau ou consacrées au penseur des Lumières, le café propose une variété de boissons et de collations délicieuse.