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L’art des Jardins chez Rousseau, Girardin, Goethe et Chateaubriand

Rencontre

Au 18e siècle, les options de la nature géométrisée du jardin à la française (Versailles) sont contestées de toutes parts.

Les partisans du jardin sensible à l’anglaise se font entendre dans l’Europe entière. Parmi les différentes théories formulées, celle de J.-J. Rousseau présente la singularité d’être développée non pas dans un traité mais dans un roman d’amour. Publiée en 1761, La Nouvelle Héloïse devint un best-seller : jamais une œuvre de fiction n’exerça une telle influence sur l’art des jardins réels. Nous nous intéresserons ici à son incidence sur l’art de trois amoureux des parcs et jardins, le marquis de Girardin, J.-W. Goethe et Chateaubriand.

Intervenant

Jacques Berchtold, né à Genève, est un professeur et écrivain suisse. Ancien élève du collège Calvin et de lʹUniversité de Genève, il enseigna (1984-2000) la littérature française de la Renaissance au XIXe siècle dans les Universités de Berne, Genève, Yale et John Hopkins avant de devenir pensionnaire de l’Institut suisse de Rome. Professeur de littérature française du XVIIIe siècle à lʹUniversité Sorbonne Nouvelle – Paris (2001-2008), il obtient une chaire dans la même discipline à lʹUniversité de Paris-Sorbonne (2008-2014). Depuis janvier 2018, il est professeur titulaire à l’Université de Genève. Jacques Berchtold dirige depuis 2014 la Fondation Martin Bodmer (Cologny, Genève).

Plus d’informations

Fondation Martin Bodmer

Réference de l’illustration : Ermenonville, Île des Peupliers, Parc J.-J. Rousseau, Tomb of Rousseau on the Island of Poplars, Longman, Londres, 1806