Lire c’est vivre Nº8: Delphine Reist

Lire c’est vivre

Autoportraits de maisons d’édition
Coups de cœur des librairies

En septembre 2021, douze artistes parmi celles et ceux qui font la Genève culturelle ont accepté de lire un texte qui leur est cher, extrait de roman ou d’essai, manifeste politique ou poème. Elles et ils expliquent leur choix et donnent à entendre ces mots qui les accompagnent. Les enregistrements ont été réalisés dans des lieux choisis par les artistes, que ce soit leur salon, leur atelier… ou un cimetière.

Delphine Reist, artiste visuelle

«La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement», Svetlana Alexievitch, 2013

Delphine Reist naît en 1970 à Sion. Elle vit et travaille à Genève. Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées, dans lesquelles elle présente toutes sortes de choses qui s’animent seules, comme des voitures ou des outils, des éviers transformés en fontaines, des chaises de bureau ou des drapeaux qui tournent sur eux-mêmes. Abstraction faite de cette mise en mouvement spontanée, le plus remarquable est que tous ces objets restent eux-mêmes. Dans son travail, les caddies restent des caddies, l’huile reste de l’huile, les bidons sont de vrais bidons, et ainsi de suite. Ce ne sont pas des images d’autres choses et, de ce fait, il s’agit d’une forme d’art concret. Lauréate du Swiss Art Award en 2008 et du Prix de la Fondation Irène Reymond, elle a enseigné à l’ENSBA de Lyon et enseigne actuellement à la HEAD – Genève. Son travail est représenté par la Galerie Lange+Pult à Zurich et par Laurent Godin à Paris.

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