Vers quelles adresses ?

Date

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, de 13h30 à 17h30

Avec

Odile Cornuz

Tarifs

Chf 150.- / 120.- (AVS, chômeur·euse·s, étudiant·e·s)

Odile Cornuz vous invite à prêter attention aux adresses ancrées dans les textes, aux voix qui s’y déploient et souvent se croisent, pour mieux y inscrire les vôtres.

En écrivant, nous pratiquons des adresses multiples. De l’autrice ou auteur aux lectrices et lecteurs, bien sûr – par le truchement de personnages. Qui parle ? À qui ? Dans quelles circonstances ? Y aurait-il de bonnes ou mauvaises raisons de prendre la parole, de la monopoliser, d’en faire un usage raffiné ou brutal ? Pour dire quoi ? Nous nous employons, durant cet atelier, à imaginer quelles voix nous pouvons faire résonner dans l’espace d’un texte, et comment !

Dans le mot adresse, on entend également habileté : celle de l’artisanat du travail des mots, de la reprise, de la retouche, du chamboule-tout pour mieux reconstruire, autrement, une phrase, une situation. L’atelier nous fournit aussi l’occasion de plonger dans ce travail sur la matière, à tordre, affiner ou gonfler dans un esprit d’exploration des possibles.

Odile Cornuz

Odile Cornuz, née en 1979, a publié Fusil (en bas, 2022), son premier roman, mais pas son premier livre. L’ont précédé: Ma ralentie (d’autre part, 2018; Prix Auguste Bachelin 2018), Pourquoi veux-tu que ça rime? (d’autre part, 2014), Terminus et Onze voix de plus (L’Age d’homme, Poche suisse, 2013), Biseaux (d’autre part, 2009; Prix Anton Jaeger 2010; réédité en 2016) et Terminus (L’Age d’homme, 2005). Par ailleurs, en 2016, le livre issu de sa thèse D’une pratique médiatique à un geste littéraire: le livre d’entretien au XXe siècle, est publié chez Droz.  En février 2024 Fusil existe désormais en italien grâce à la traduction de Carlotta Bernadoni Jaquinta pour les éditions Gabriele Capelli, sous le titre de Fucile. En avril 2024 paraît Qui n’est plus, un deuxième roman, à La Veilleuse – qui reprend également Terminus en collection de poche, augmenté d’une préface de Jean-Marie Félix.

À lire

Qui n’est plus, Odile Cornuz, La Veilleuse, 2024

Inventaire des lieux, Laurence Boissier, Art&Fiction, 2015

Terminus, Odile Cornuz, La Veilleuse, 2024

Pourquoi veux-tu que ça rime ?, Odile Cornuz, d’autre part, 2014

Il pleut en amour, suivi de Journal japonais, Richard Brautigan, traduit de l’anglais par Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard, « Points », Le Castor astral, 2017

Lettre à D., Histoire d’un amour, André Gorz, « Folio », Gallimard, 2008

Le Bavard, Louis-René des Forêts, Gallimard, 1946, renouvelé en 1973

Crédit photographique: © Brigitte Besson

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