Rencontre avec Cécile Coulon

Lundi 8 avril 2019, 19h30

En partenariat avec

Chat noir, Printemps de la poésie

Rencontre menée par

Mélanie Croubalian de la RTS

Lieu

Chat noir, rue Vautier 13, 1227 Carouge

Tarifs

Chf 10,00 / 8,00 (AVS, étudiants, chômeurs)

Rencontre suivie d’une séance de dédicaces et d’un verre offert

Dans le cadre du Printemps de la poésie, qui se tiendra du 1er au 13 avril 2019, nous recevons Cécile Coulon pour Les Ronces (éd. du Castor astral, 2018) en partenariat avec le Chat noir.

Premier recueil de poésie de cette auteure-phénomène, Les Ronces a reçu le prestigieux prix Apollinaire, considéré comme l’équivalent du Goncourt de la poésie.

Tout a commencé sur Facebook. Il y a environ quatre ans, Cécile Coulon décide de poster des poèmes, dans l’idée d’utiliser ce réseau social comme laboratoire littéraire et poétique. Les Ronces réunit l’ensemble de ces textes.

Ces poèmes narratifs conçus comme des micro-nouvelles disent la vie en direct, racontent des histoires brèves, des histoires d’amour (filial ou amoureux), de rencontre, de désir et de rupture. Traversés par le thème de la nature, ces textes écrits comme l’on tient un journal, où le concret du quotidien côtoie les pensées intimes, s’enracinent dans la terre. Alors que dans ses romans Cécile Coulon s’impose de ne jamais parler d’elle, sa poésie laisse filtrer une veine personnelle. «La poésie confie l’essentiel», dit-elle.

Cécile Coulon publie son premier livre à l’âge de 16 ans (Le voleur de vie, éd. du Revoir, 2007). S’ensuivent un recueil de nouvelles et cinq romans, tous parus aux éditions Viviane Hamy. Parmi ceux-ci, Le roi n’a pas sommeil (2012) a obtenu le prix Mauvais Genres décerné par France Culture et le Nouvel Observateur, tandis que Trois saisons d’orage (2017) a reçu le Prix des Libraires. D’emblée, ses textes ont laissé transparaître une maturité exceptionnelle. Les Ronces est son premier pas dans la poésie.

 
Je voudrais que la poésie soit aussi naturelle à ceux
qui m’entourent, que l’émotion
qui jaillissait cette nuit-là, devant cette place
avec cette facilité improbable des moments qui n’auraient
pas dû être,
qui furent tout de même, mal fichus, débordants de grâce
et de paroles impossibles.
— Les Ronces
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