Agota Kristof

Date

1er juin 2021, 19h00

Avec

Marlyse Pietri et Valentin Rossier

Lieu

MRL, Grande Salle

Dix ans après la mort d’Agota Kristof et à l’occasion de la nouvelle édition de son récit autobiographique “L’Analphabète”, nous revenons sur son œuvre et son parcours avec Marlyse Pietri, avant une lecture-spectacle du “Grand Cahier” par Valentin Rossier.

Été 2011: Agota Kristof meurt à Neuchâtel, laissant derrière elle une œuvre qui l’inscrit parmi les grands écrivains de la littérature mondiale. Son écriture se démarque par un style minimaliste, par une noirceur et une beauté d’une rare intensité.

Née en 1935 en Hongrie, Agota Kristof devient célèbre avec la Trilogie des Jumeaux (Le Grand CahierLa preuveLe dernier mensonge); elle écrit aussi pour le théâtre et publie des nouvelles. Un recueil de poèmes, Clous, paraît à titre posthume aux éditions Zoé.

Dialogue avec Marlyse Pietri, éditrice

En 2004, Marlyse Pietri – qui a fondé les éditions Zoé en 1975 – publie L’Analphabète (éd. Zoé), alors qu’Agota Kristof est éditée par la prestigieuse maison du Seuil. Un coup de maître dont s’amuse encore l’éditrice, et aussi le fruit d’une rencontre entre ces deux dames du monde des lettres. Avec espièglerie, Marlyse Pietri revient sur cette amitié et sur la destinée de L’Analphabète.

Lecture-spectacle du “Grand Cahier” par Valentin Rossier

En deuxième partie de soirée, c’est le magnétique Valentin Rossier qui offrira des extraits de son spectacle Le Grand Cahier. Le metteur en scène et comédien a créé ce bijou théâtral il y a plus de quinze ans. Il reprend ici ce solo entêtant, après un passage salué à Paris et avant la Comédie de Genève où le spectacle sera joué dans sa globalité (date à consulter sur www.comedie.ch).

D’après le roman d’Agota Kristof (Éditions du Seuil). Adaptation, mise en scène et jeu: Valentin Rossier. Dramaturgie: Hinde Kaddour. Musique et conception sonore: David Scrufari. Lumières: Davide Cornil. Production: New Helvetic Shakespeare Company, Comédie de Genève

Précédent
Précédent

Rousseau et l’opéra italien

Suivant
Suivant

Peut-on réduire l’homme et sa musique à une biomécanique des émotions?