Rencontre avec Jean François Billeter

Dates

Mercredi 9 décembre 2015, 20h

Tarifs

Chf 10,00 / 8,00 (AVS, étudiants, chômeurs) / Apéritif offert à l’issue des rencontres, réservation conseillée

En partenariat avec

Cette soirée est organisée en partenariat avec la Ville de Genève, dans le cadre de ses Prix Culture et Société.

Sinologue passionné, professeur honoraire soucieux de transmettre ses réflexions avec simplicité, Jean François Billeter mettra en lumière les chemins qu’il emprunte pour faire passer un poème du chinois classique au français, s’appuyant sur son savoir comme sur sa propre expérience du monde.

À travers la traduction, c’est d’interprétation qu’il sera question. Les difficultés particulières que pose la littérature chinoise seront ainsi l’occasion d’interroger les richesses de toute littérature.

Jean François Billeter

Après avoir été professeur d’études chinoises à Genève, Jean François Billeter a quitté l’université pour se consacrer à ses propres travaux. Dans ses études sur certains textes remarquables de Tchouang-tseu, philosophe du 3e siècle avant notre ère, et sur l’art chinois de l’écriture, autrement dit la calligraphie, il allie la plus grande rigueur sinologique au souci constant de se faire comprendre des lecteurs non sinologues, à la fois par la clarté de l’expression et par la richesse des références à des éléments de l’héritage occidental, ou simplement à l'expérience commune. Il publie neuf livres aux éditions Allia, parmi lesquels La Chine trois fois muetteLeçons sur Tchouang-tseu et Un paradigme. En 2015, il reçoit le Prix Culture et Société pour les Sciences humaines de la Ville de Genève.

« Le plus souvent, la traduction ne vient pas après l’intelligence du texte, mais [elle] est le moyen d’“entreprendre” le texte, si je puis dire, de progresser méthodiquement dans sa compréhension. »
— Jean François Billeter, Trois essais sur la traduction (éd. Allia, 2014).
Précédent
Précédent

Poésie et écologie avec Michel Deguy

Suivant
Suivant

Cristina Pieropan: “Tu grimpes drôlement bien aux arbres!”